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Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Tomochan. Je souhaitais depuis longtemps vous faire partager ma passion pour le Yaoi et aujourd'hui je lance ce blog (pour faire comme toutes celles que j'admire).

Je vais essayer de vous faire partager mes petites histoires (sans prétentions), j'espère que vous serez tendre avec moi avec les critiques (pour m'améliorer).

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mercredi 29 février 2012

Chapitre 11







John quitta le cabinet de bonne heure ce vendredi pour aller s'occuper des courses en vue de leur week end de pêche. yu, de son côté, se dépêchait après le nettoyage et la fermeture pour aller s'occuper des bagages et du casse croute pour la route. Mais elle tomba nez à nez avec Julia.

Elle portait un chat dans une serviette et qui visiblement ne semblait pas être vraiment d'humeur à être porté.
- Ou est John? demanda t-elle d'une voix autoritaire
- ... parti faire quelques courses, répondit son interlocuteur d'une voix neutre
- ça tombe mal ..., Sally s'est coupé la patte et aurait besoin d'être soignée. J'espère qu'il sera de retour rapidement, ajouta -t elle en caressant son chat d'un air pensif.
- Je ... je peux la soigner si vous voulez, proposa Yu sans grande conviction, se disant que de toute façon elle refuserait son aide mais il voulait au moins essayer.


Elle le regardait, incrédule, car après leur altercation, elle ne pensait pas qu'il lui proposerait une quelconque aide aussi facilement. Comme si Yu lisait dans ses pensées, il lui dit, cette fois sur de lui
- laissons nos différents de côté. C'est mon métier maintenant. John m'a beaucoup appris, alors, je vous prie de me laisser faire.
- je n'ai pas vraiment le choix dit -elle avec dédain, en lui donnant l'animal blessé.

Yu passa à nouveau la porte du cabinet, s'installa devant la table d'examen, sous le regard inquiet de Julia. Après examen et les soins appropriés, il fit un bandage ainsi qu'une ordonnance médicale et lui expliqua les posologies. Julia n'en revenait pas du professionnalisme du jeune homme. Il venait de gagner des points.

- je ... hm, je ... voudrais m'excuser de ma conduite de la dernière fois, commença Julia d'une voix gênée
- oh non! ce n'est pas la peine, c'est moi ... dit Yu tout aussi gêné de la situation
- quand je vous ai vu aussi à l'aise dans cette maison, je me suis dit qu'il allait m'échapper continua Julia 
- ...
- on a une relation assez compliquée. C'est claire dans la tête de John, c'est moi qui aie du mal à passer outre et aller de l'avant.
- Il y a quoi entre vous deux? questionna Yu en la regardant dans les yeux
- Je ne sais pas si je dois .... John serait surement furieux mais c'est très simple.

         John est arrivé dans cette petite ville, il y a une dizaine d'année et ma sœur et moi sommes tombées amoureuses de lui au premier regard. Du moins, je le pensais.
Il a ouvert ce cabinet qui était en ruine. Il était jeune et beau et donc sa clientèle de départ a été exclusivement féminine.
        Ma sœur avait réussi à se faire embaucher. Elle faisait tout pour le séduire et j'en faisais tout autant mais plus le temps passait, plus ils devenaient proches. Je n'avais plus ma place et j'étais rongée par la jalousie...

- mais et Marc? demanda Yu
- Marc a toujours été amoureux de moi mais ce n'était pas totalement réciproque. J'avais des sentiments pour lui mais très différents de ce que j'éprouvais pour John. Il n'a jamais abandonné et à aucun moment il a regretté d'avoir demandé à son ami d'être venu s'installer ici. Devant l'ai dubitatif de Yu, elle ajouta que ces deux là étaient des amis d'enfance.
     
       Bref John me repoussait sans cesse. Puis un jour, ma sœur nous annonça sa grossesse. Elle portait le bébé de John. Mes parents avaient décidé de leur mariage en toute hâte. On est dans une petite ville et ce genre de choses ne se fait pas hors du mariage. Mes parents étaient de la vieille école.
Je voyais John et Chloé se disputer très souvent. Julia continuait son récit en fixant un point invisible sur le mur.
Un jour, je surpris Chloé qui pleurait dans sa chambre et j'ai voulu discuter avec elle et c'est là que j'ai appris la vérité. Elle s'était joué de John qui par bonté et pour l'honneur de chloé n'avait pas démenti sa paternité.

- Julia, j'apprécierais beaucoup que tu arrêtes de raconter ma vie sans me demander mon avis.
Julia et yu se retournèrent en même temps. Il était rentré et personne ne l'avait entendu. Il parlait d'un ton calme mais froid, ça laissait présager, le calme avant la tempête!

Il ajouta à l'attention de Julia;
- Ce n'est pas à toi de lui raconter ce genre de choses
Et sans se retourner, il dit à Yu sur un ton encore plus sévère. Il était en colère.
- Si tu as des questions, poses les moi. je n'aime pas les moyens détournés.
- ne le gronde pas, je voulais juste m'excuse pour la dernière et on a fini par parler un peu plus des raisons...
- ...
- John, tu connais mes sentiments pour toi et aujourd'hui encore ...
- Arrêtes ça Julia! aboya John ce qui sursauter la petite assemblée. Je ne veux pas entendre ça. Tu es mariée avec marc, le seul ami que j'ai jamais eu. Et tu sais parfaitement que je ne pourrais jamais t'aimer d'une autre façon.
- hm ..., euh ...pardon, je ... bafouillait Yu en essayant de s'en aller pour ne pas les déranger
- restes ici lui demanda John d'une voix qui ne laissait pas place à la protestation
Julia les regardait, pris son chat dans les bras, en arrivant à la sortie, elle s'adressa à au jeune homme
- je n'ai rien contre toi Yu. Merci pour les soins.

      Le silence devenait pesant dans la petite pièce et Yu n'en pouvait plus et parla le premier
- Elle était venue pour faire soigner la patte de son chat et  ...
- mon passé t'intéresse?

Yu fixa John en se demandant d'où lui venait cette arrogante certitude. Il n'avait rien demandé. Sous le regard de Yu, John détourna les yeux.
- je vous ai raconté le mien, non? je justifia Yu  et en plus, je n'avais rien demandé à votre amie..
John soupira et pris la direction du salon, sans se retourner, lança
- suis-moi!

Mais pour qui se prenait - il? se demandait Yu pour lui même mais il le suivit quand même et de toute façon, il n'allait pas passer la nuit dans le cabinet.
Il le retrouva assit dans le canapé, les bras croisés sur la poitrine.

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